Moi

Jun. 19, 2006

Après avoir fait neuf articles sur de diverses thèmes, je vais vraiment me dévoiler à vous

Je me suis déjà légèrement présenté dans le premier article.

Là, je vais me présenter en partant, en premier lieu de ma propre perception de moi-même, et ensuite, de la perception que j’ai de ce que mon entourage pense de moi.

Sachant que j’ai une estime personnelle d’un niveau très impressionnant, à force de descendre, j’vais surement trouver du pétrole au rythme ou je vais. Pour cela, les prochaines lignes vont être très très joyeuses (comparé a ces lignes, Jean-Pierre Bacri est au nirvana).

Je me vois très sombre, très solitaire, avec une certaine volonté d’indépendance, et d’isolement. Par moments (environ 99,99% du temps), je me trouve totalement inintéressant. Je préfère l’ombre à la lumière, je préfère la discrétion plutôt que de me faire remarquer, même si cela n’est pas ce que je semble chercher. J’aime bien passer pour quelqu’un de bizarre (déambuler dans la rue et les transports en commun, avec un tshirt ou il y a écrit “CHOOSE DEATH”, ou “La vie m’emmerde, vivement la mort”, c’est pas fait pour passer de quelqu’un d’équilibré mentalement).
Je suis aussi fasciné par la mort, ce qui n’est pas commun, les seuls qui sont fascinés par la mort finissent par goûter à l’objet de leur fascination. Le fait que je n’arrive pas à être quelqu’un de “conforme” à la société passe aussi par mon physique et mon apparence, en effet, je fais 1m87 pour 112kg, ce qui n’est pas dans la norme, je m’habille toujours en couleurs sombres (j’ai un seul tshirt qui n’est pas sombre, il est rouge, sinon, c’est que du noir, ou du bleu foncé), ce qui devrait me permettre de me fondre dans la masse, mais cela fait l’effet inverse.
J’ai une tendance à la schizophrénie, avec une bataille continuelle contre moi-même, avec une sorte de dualité qui m’empêche d’être tranquille, avec une partie de moi qui dit tout le temps “allez, fonce, vas-y”, et une autre partie, qui dit l’inverse. Comme vous devez vous en douter, c’est la deuxième partie qui commande, ce qui fait que je suis un éternel déprimé et depressif, quand j’écoute la première partie, je me sens bizarrement mal à l’aise, alors que c’est une partie de ma personalité et que c’est normal, cela cause en moi une timidité et une anxiété quasi-maladive, qui peut aller jusqu’a faire peur à mon entourage (désolé). Je m’impose des frontières, des limites, alors que je pourrais aisément les dépasser sans que cela soit risqué pour moi-même, mais je n’arrive pas à les dépasser, ce qui m’énerve au plus haut point. Le fait que j’ai une mauvaise estime de moi-même a pour conséquences le fait de ne pas supporter recevoir des félicitations ou des compliments, quand cela arrive, je suis très géné, j’ai presque envie de me pendre si cela va trop loin.

Voila, vous savez maintenant ce que je pense de moi-même, j’vous avais prévenu. Une chose est sur, à ce rythme là, je ne tomberais pas dans le narcissisme, ou la vantardise maladive.

Maintenant, on va voir ce dont je pense que mon entourage pense de moi.

Ce que je perçois des autres est assez étonnant, par moments, je pense qu’il y a un soupçon d’admiration, de jalousie, mais je ne vois pas de quoi ils m’envient.
En général, je pense que mon entourage me tolère plus qu’il ne m’apprécie, vu que j’ai un point de vue assez tranché sur les choses de la vie, et très différent des autres.
De la part d’eux, je ne ressens pas réellement une amitié, sauf de la part de certaines personnes, mais j’voudrais bien savoir pourquoi ces personnes là m’aiment bien. Vu que je ne m’aime pas, je n’arrive pas à concevoir, à visualiser le fait que des gens puissent m’apprécier pour ce que je suis, plus que pour ce que je fais. Alors que j’ai du mal à m’aimer moi-même.

Voila, maintenant, j’vais un peu parler de ma vie, et de comment je la vois dans les prochaines années.

Je vois ma vie très sombre, vivant probablement seul (vu que, pour le moment, j’peux pas concevoir que quelqu’un m’aime), avec une propension à l’isolement encore plus grande, j’me vois pas être dépensier, en vivant presque à l’économie, vu que je ne suis pas d’un naturel dépensier. Je me vois consacrer une grande partie de ma vie à mon activité professionnelle (si j’arrive à en trouver une biensur), vu que le reste de ma vie sera plat et quasi-inexistant.

Bon, pour ceux qui réussiront à lire ces dernières lignes, je les félicite, car je pense que ma vie et moi-même n’intéressent personne, et que je fais chier le monde en parlant de moi-même.

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