Elle n'aimait pas les Lundis

Jan. 29, 2007

Mais elle en a passée une bonne quantité derrière les barreaux

Dans cet article, je vais parler de Brenda Ann Spencer, et de ce qu’elle a fait il y a maintenant 28 ans jour pour jour.

Le Lundi 29 Janvier 1979, elle a été l’auteur d’une folie meurtrière inédite sur le sol américain à cette époque, à savoir qu’elle a réalisée la première fusillade dans un établissement scolaire.(*)

Elle avait 16 ans à cette époque, elle vivait chez son père, dans une maison qui se situait juste en face de l’école primaire Grover Cleveland dans le quartier de San Carlos à San Diego, en Californie.

Ce lundi, vers 8h25, juste avant l’heure de début des cours, donc les enfants arrivaient à l’école, elle commença à tirer. Pour cela, elle était équipée d’un fusil à lunette, offert avec 500 balles, par son père pour Noël.

Durant environ 6 heures, elle tira 36 balles, et 11 trouvèrent une cible. 8 d’entre-elles touchèrent des enfants, heureusement pour eux, aucune de ces balles a été meurtrière, les enfants ont étés blessés, mais aucun gravement.

Les 3 autres balles, touchèrent 3 adultes, à savoir Burton Wragg (le directeur de l’école), et Mike Suchar (le gardien), qui essayèrent de protéger les enfants, et la troisième balle toucha un policier. Malheureusement, seulement le policier survécu à ses blessures, le directeur mourra sur le coup, et le gardien mourra de ses blessures avant d’arriver à l’hôpital.

Quand elle fut appréhendée par les forces de l’ordre, elle dit seulement :
- “I don’t like Mondays. This livens up the day” (Je n’aime pas les Lundis. Ce que j’ai fais a animé ce jour).

Elle dit aussi trois phrases passées inaperçues pour le public, à savoir :
- “I had no reason for it, and it was just a lot of fun” (Je l’ai fais sans aucune raison et c’était très amusant)
- “It was just ike shooting ducks in a pond” (C’était comme tirer sur des canards dans un étang)
- “The chlidren looked like a herd of cows standing around, it was really easy pickings” (Ces enfants avaient l’air d’un troupeau de vaches immobiles, ils étaient des cibles faciles).

La raison pour laquelle seulement une phrase fut remarquée, c’était simplement car elle dit cette phrase à un journaliste, quand elle fut interpellée. Les trois autres étant tirées de son interrogatoire. Cette phrase fut aussi immortalisée par Bob Geldof et les Boomtown Rats.

Lors de son procès, elle plaida coupable pour 2 chefs d’accusations, à savoir pour meurtre et pour attaque à main armée pouvant entraîner la mort.

Elle fut condamnée à 25 ans de prison. En 2004, elle devait s’expliquer, et convaincre un jury de la libérer, mais elle ne fut pas du tout convaincante, et 5 ans furent rajoutés à sa sentence précédente, elle pourra effectuer une demande de libération conditionnelle en 2009.

En 2005, elle s’exprima plus clairement, en redisant quasiment exactement ce qu’elle avait dit en 2004, à savoir qu’elle avait un doute sur le fait que ce soit bien ses balles qui avaient touchés les 11 victimes, mais que c’était les policiers qui avait tirés. Ce premier argument fut immédiatement coulé par l’expertise balistique de l’époque.
Ensuite, elle dit qu’elle était droguée et sous l’influence de l’alcool à ce moment là, mais les tests de présence de drogue et d’alcool dans son corps effectués lors de son interpellation furent négatifs. Pour continuer, elle dit qu’elle était très triste par rapport à ce qu’elle avait fait, et que durant ces 25 années en prison, elle avait réfléchie à ses actes.
Et pour finir, elle dit aussi qu’elle fut battue et violée par son père, chose qu’elle n’a jamais dit durant son interrogatoire en 1979, et durant ses 25 ans de détention, et qu’il est impossible de prouver à l’heure actuelle.

Pour finir cet article, deux choses, à savoir en premier quelques photos de Brenda Ann Spencer, qui datent de 1979 et de 2001, et ensuite, les paroles d’une chanson des Boomtown Rats dont le titre est I Don’t Like Mondays, écrite par Bob Geldof quelques mois après cette tragédie.

Brenda Ann Spencer lors en 1979 :

La même personne en 2001 :

Paroles de I Don’t Like Mondays :

The silicon chip inside her head
Gets switched to overload.
And nobody’s gonna go to school today,
She’s going to make them stay at home.
And daddy doesn’t understand it,
He always said she was as good as gold.
And he can see no reason
‘Cause there are no reasons
What reason do you need to be shown ?

Tell me why ?
I don’t like Mondays.
Tell me why ?
I don’t like Mondays.
Tell me why ?
I don’t like Mondays.
I want to shoot
The whole day down.

The telex machine is kept so clean
As it types to a waiting world.
And mother feels so shocked,
Father’s world is rocked,
And their thoughts turn to
Their own little girl.
Sweet 16 ain’t so peachy keen,
No, it ain’t so neat to admit defeat.
They can see no reasons
‘Cause there are no reasons
What reason do you need to be shown?

Tell me why ?
I don’t like Mondays.
Tell me why ?
I don’t like Mondays.
Tell me why ?
I don’t like Mondays.
I want to shoot
The whole day down.

All the playing’s stopped in the playground now
She wants to play with her toys a while.
And school’s out early and soon we’ll be learning
And the lesson today is how to die.
And then the bullhorn crackles,
And the captain crackles,
With the problems and the how’s and why’s.
And he can see no reasons
‘Cause there are no reasons
What reason do you need to die ?

Tell me why ?
I don’t like Mondays.
Tell me why ?
I don’t like Mondays.
Tell me why ?
I don’t like Mondays.
I want to shoot
The whole day down.

Voila, cet article est fini, c’est le deuxième article de ce blog sur un crime effroyable, une section qui accueillera ces articles sera probablement créée, mais je n’ai pas encore pris de décision ferme.

@+

(*) : Une des premières fusillades dans un établissement scolaire fut en 1975, dans la ville de Ottawa au Canada, le 27 Octobre, qui tombait aussi un Lundi. Robert Poulin, agé de 18 ans tua 1 lycéen, et en blessa 5 autres avant de se suicider dans le lycée St. Pius X. Peu après, les policiers ont découvert qu’il avait aussi violé et poignardé une de ses amies âgée de 17 ans durant sa folie meurtrière.

PS : Je n’ai volontairement pas parlé de son père, car trop peu d’informations sur lui circulent, mais il avait un comportement pas commun, à savoir qu’il sortait très peu, et n’avait aucune communication avec ses voisins. En 1981, il se maria avec une ancienne codétenue de sa fille âgée de 17 ans qui ressemblait beaucoup à sa fille, au point que certaines personnes ont avertis la police en disant que Brenda Ann Spencer avait été libérée ou s’était echappée. Pour information, il vit toujours dans la même maison, qu’il a laissé dans le même état qu’elle était il y a 28 ans, et il rend visite à sa fille au pénitencier pour femmes de Corona régulièrement.