Détournement fringant, la suite

Sep. 1, 2008

Quand la rue Chapdelaine se transforme en marguerite

Toujours en me basant sur ce groupe de penseurs québecois qu’est les Cowboys Fringants.

J’ai aussi envie de parler d’une rue, qui s’appelle la rue des margottes (diminutif pour marguerites)

Ma mère prévoit d’écrire une nouvelle ou un petit livre sur cette rue, moi j’écris une chanson en me basant que Rue Chapdelaine des Cowboys Fringants.

Les paroles originales sont disponibles ici.

Les paroles de mon détournement sont ci-dessous :

“Rue des Margottes”

Dans l’bout d’la rue des margottes
J’te dis que la honte n’est pas mortelle
Les bouteilles se cachent dans les chiottes
Les pochtrons ont leur propre chapelle

Ça boit des litres toute la nuit
Ça s’engueule pis ça fait du bruit
Et quand arrive le beau matin
L’alcool laisse sa place au dédain

Pas loin y’a un déchet humain
Que tout le monde doit détester
Elle ne s’occupe pas de demain
Et fini toujours par gueuler

Elle vit avec sa fille et son conjoint
Un pauvre mec bien fatigué
Qui s’est arrêté de compter
Les bouteilles cachées dans l’jardin

La vie est moche dans l’bout d’la rue des margottes
La police n’as plus besoin d’son GPS
Ça sent la niaule pis l’énervement constant
Heureusement qu’pepette vient m’voir quand j’rentre le soir

Pas loin d’icitte ya un voisin
Qui passe sa journée à la cave
Entre les scooters et le vin
Avec l’envie d’pas être un cave

Y’a une mère monoparentale
Qui n’s’occupe de ces deux morveux
Le soir elle gueule mais eux
S’en foutent de cette vieille pétale
(hey, hey, hey)

La vie est moche dans l’bout d’la rue des margottes
La police n’as plus besoin d’son GPS
Ça sent la niaule pis l’énervement constant
Heureusement qu’pepette vient m’voir quand j’rentre le soir

Dans l’immeuble numéro 27
Ya une putasse, un margoulin
un duo de chiards sans tête
Qui pourraient bouffer un sapin

Au 29, une autre putasse
Un proprio débordé de boulot
Une vieille voiture bonne pour la casse
Puis un pauvre type qui n’a pas d’pot

Y’a aussi ma ptite demeure
Qui résiste malgré l’environnement
Des fois j’suis pas d’bonne humeur
Alors je beugle ouvertement

Dans l’bout d’la rue des margottes
Dans l’bout d’la rue des margottes

Voila, c’est fini, donc bonne lecture et bonne soirée.

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